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le groupe “DK”


SR – Partons des sources. Comment le groupe a été fondé, son histoire.
SJ – Réponse: En effet “Groupe DK” – c’est un projet. Ce n’est pas un groupe – c’est un collectif, et projet s’appelle “Groupe DK”. Dans le groupe avant “Groupe DK” étaient presque les mêmes personnes. Bien sûr le corps changeait, mais tout est commencé par l’école, du 1970. Le 1970, puis l’institut, notre IEMM… mathématique appliquée, là …Krouster, qui est maintenant le dirigeant du groupe “Master”, à propos, jouait de la basse guitare, ainsi nous avons des relations avec eux aussi. Puis on a eu le milieu des 70s – nos tentatives pour gagner les appareils, parce que avant on jugeait un groupe selon la quantité de l’appareillage qu’il avait dans sa propriété. Si un groupe avait son appareillage cela signifiait qu’il était un groupe sérieux. Parce que tous exécutaient la même chose – la musique occidentale, et avoir ses appareils était très important. Et ainsi justement il est le milieu des 70s – ce sont dances, mariages, funérailles, et philharmonie pour l’été (quand en été – ce sont les vacances – on allait aux philharmonies et ainsi complétait un plan trimestriel en un seul mois), on pouvait gagner environ trois cents roubles. En ce temps-là 300 roubles étaient un bon salaire. On achetait les tambours à “Leipzig”, tout ça se vendait là-bas. Et justement au fin des 70s quand cette sensation qu’on doit moderniser le système est apparue (on sentait déjà cette idée dans l’air), se sont apparus les groupes qui chantaient en russe. A propos, nous chantions aussi les chançons russes, mais c’étaient les chançons-plaisanteries, si peut dire chançons-de-ce-qui-plaisait. Ou bien on composait les chançons des grend fank ou bien des zeppelins… c’était aussi une sorte de l’ironie. Comment s’est formé ce post-pank ou nouveau courant des 80s, parce que le rock russe est surtout le début des 80s (plus précisement les années 81-82). C’est exactement ce qu’on nomme le rock russe qui est déterminé par les années 80s. Pendant les 90s il n’y avait pas et il n’y a pas aucun rock russe. Ça c’est passé de maniére suivante: quand les personnes jouent la même musique très longtemps, le signe change de quelque façon. Tu peux jouer des zeppelines longtemps, mais tout sera fini par une parodie que tu feras pour ces choses-là. On commence à avoir une nouvelle vision de toutes les choses. Je veux dire que tu dois survivre tout, comme en armée – faire ta route du devenir. La faute des musiciens des 90s était qu’ils ont pris tout simplement les guitares et ont commencé à faire au rock russe. C’était leur faute. Il faut passer toute l’histoire du rock russe – c’est un ensemble vocal-instrumental (EVI), la décomposition des voix, la décomposition des instruments, ce qu’on nomme les contrepoints (c’était obligatoire que le second guitariste jouait contrepoints, on l’a bien réfléchi) – toutes ces traditions sont “EVItes”, tout va d’EVI. Il faut le survivre et seulement après tu passes à un autre niveau. La nourriture pour le rock des 80s était en effet les ressources des 70s. Tout ce que est apparu dans les 80s était en effet le sommet de l’iceberg, ce qu’est en bas sont les années 70s. Bien sûr les 70s sont les levains du rock russe. Celui qui ne s’occupait pas de la musique dans les 70s – nous ne l’avons pas vu. Tout ce qu’est apparu sur une place disons vide, est disparu aussi bien vite. Beaucoup de groupes qui se sont produis dans les 80s était sans ressources, c’étaient eux qui ont disparu, et les autres sont changés. Il y a encore aujourd’hui les personnes qui n’ont pas compris qu’est ce que c’est passé dans les 80s, une génération de laboukh (labat – puer, boukhat – se griser – trad) – Krouizy, Dinamik – ce sont les personnes des années 70s. Mais c’était une élite des 70s. Et le rock des 80s s’est formé comme une contrélite aux 70s. Alors les 70s ce sont des krouizys, araks, garçons joyeux, qui faisaient leurs disques, mais aussi voulaient exércer leur musique. Et il y avait une contrélite qui ne sortait pas, travaillait à bal en plein air, était en rapports avec des auditeurs-alcooliques, tous ces mariages, philharmonies. C’étaient des chevaux de gros traits des 70s qui avaient des ambitions. Et toute cette contrélite des 70s s’est produise dans les 80s. Mais l’élite des 70s n’a rien compris ce qui se passait. Et c’est pourquoi qu’on a été très déçu. Beaucoup d’eux sont partis, et les autres étaient confus – qu’est ce que se passé?! Porquoi on voit les personnes qui ne savent pas jouer (comme ils croyaient)?! Quelque Tsoy et tous ces groupes des 80s leur semblaient improfessionels. Comment?! Bêtises que tout ça! Pourquoi tout ça, qu’est ce que c’est que ça?! Ici nous jouyions, nous étudions, nous avons terminé des instituts musicals, nous apprendions tout cet art de musique, et maintenant – flute alors! – sont apparus des groupes, qui prenaient seulement par un texte, par quelque sensation du temps, qu’ils ne pouvaient pas comprendre. A’ leur sens le rock était une musique, une tradition musicale. C’était leur faute. Bien sûr le rock c’est une subculture et pas la musique. Et ainsi toute cette contrélite des 70s est devenue l’élite des 80s. Qu’est ce que c’est passé dans les 90s. Un clan, disons des modernists, un clan de Gorbatchev a perdu. Tout ancien KGB a perdu avec lui (c’étaient eux qui ont créé des complications). L’idée d’Andropov était d’enlever toute cette partie, et sur la base des KGBistes créer une nouvelle partie, une partie des communistes justes, au lieu des gangrenes. Une idée chimérique, et, naturellement, on a perdu, parce que chaque projet a son traître, et des traîtres – il y en a beaucoup, ce sont ceux qui veulent rester entre deux chaises. Andropov a fait une faute. Yeltsine est arrive. Yeltsine, qu’est ce qu’il présente? C’est un rétablissement du statu quo de la nomenclature. Ca veut dire que l’ancienne partie, qui auparavant faisait les décrets pour prohiber le rock, et soutenait Bogoslovskiy, Pakhmoutova, Frenkel, en some tous ceux qui chantaient la partie, tous ces gens-là avec Yeltsine sont arrivés au pouvoir. Quelle était la ligne politique de Gorbatchev – ici, regardez, la jeunesse, regardez dont elle pense, et tous ces compositeurs-chancissures, ils ne pense que de leur ventre et l’état va à sa devastation. Yeltsine a rétabli l’ancienne élite mais au moyen des pseudonymes. Sous les pseudonymes on doit voir des parents. Etait Bondartchouk – maintenant un nouveau Bondartchouk, Yevstigneyev – un nouveau Yevstigneyev. Ce Fomenko – était Goloubkina, était la fille de Goloubkina, Fomenko est apparu. Qu’est ce que c’est Fomenko – c’est un derive de la fille de Goloubkina, si prenons une langue mathématique. C’est exactement cette ancienne elite qui a placé ses pièces. Naturellement on a placé ses pièces et dans le domain de rock, et elles ont commencé à le diriger. Chaque organisme croît de ses raciness. On n’a pas fait la légitimation de cette nouvelle élite. Les personnes qui ont vécu les 80s n’ont pas accepté ces nouveaux managers de l’époque d’Yeltsine. Et ceux qui ont accepté, comme Chevtchouk, tous ces groupes, comme aussi Rastorgouyev, ils se sont faits à gros triage et ont perdu son importance comme les représentants de la culture de rock. Avec tous leurs plus et moins, on n’apprécie pas. Mais c’est un fait que DDT et Garik Soukatchev n’ont rien à voir avec la musique rock. C’est un élément de show buiseness. La génération des 80s comprenaient que le rock ce n’est pas un show business mais une sorte de provocation, manifestation de quelques valeurs existentiales, en bref une manière de vivre ou la vision du monde – quelqu’un vit en cette manière, mais je vis en ma propre manière, vous avez ces valeurs, j’ai mes propres. Le rock est environ de ce domain, de la subculture. Et ce milieu est, disons, resté, mais pas réclamé. Comment ces managers de Yeltsine ont decide?: – Eh, bien! Vous ne nous reconaissez pas, et pour nous tout sera bien sans vous. Vous povez rester là-bas avec votre rock des 80s, restez là-bas, et nous ferons les nôtres, comme ça. C’est compris que cette chose-là, une chose proper, doit survivre son histoire à part. Comme dans un scientific – premiérement terminer une école, un institut, puis un membre correspondant, puis un académicien – en musique est la même chose. Il fallait passer tout ça. On ne devait pas laisser passer ce nouveau flot d’activité artistique d’amateurs. On en est arrivé à un fait que ces nouveaux managers ont engagé des nouveaux ingénieures du son, toute une service nouvelle, qui ne comprenait rien de ce que se passait. Bon, par exemple, une chose purement técnique – on prend des reistrations nouvelles, Rial Records même, – on y voit les défaits uniquement de la part des ingénieures du son. Les personnes qui s’occupent de cette chose-là ne savent pas ce qu’elles font. Ils font marcher un limiteur, pour avoir du volume, pour la pouvoir reproduir près du métro dans une tente. Et c’est tout. Y a pas de truc, y a rien. Mais il y a une culture de registration – il faut qu’on a un truc, en bref tu dois entendre les musiciens comme s’ils sont sur la scène, comme si tu es dans la salle de concert: ici c’est un chanteur, là-bas se trouve une guitare, un peu derrière se trouve un tambour, et là un peu à part c’est toucheur – un truc. Maintenant on fait du son tout simplement sans truc, on a une sensation que le musiciens se trouve derrière toi, comme si le spectateur lui-même se trouve sur la scène et on joue autour de lui. On ne peut pas être comme ça. C’est une faute. Ça signifie qu’on a déjà des improfessionels. Et ces gens-là croyent qu’ils puissent si improfessionellement faire sa subculture des 90s. Bien sûr ils ne ont pas réussi. C’est pourquoi ils ont commencé à dire: Voilà, ce rock de fécal est crevé, rock russe est un rock de fécal, on a un term. Il est compris que leur but est de vilipender les années 90s. C’est parce qu’ils ont faille. C’est comme, te rappelles-tu, dans “Registre des réclamations” de Tchekhov: “…et parce que vous me donnez mon congé, je veux dire que tous ici sont filous et ladres…” La même histoire avec les 90s, on a commencé à vilipender les 80s, parce que les 90s ne sont arrivées à rien. Et ils ont failli parce que les gens qui sont venus ne connaissaient pas ce thème, ne connaissaient pas la vie interne.
SJ – Réponse: Écouter la réponse | Charger la réponse

SR – Et comment le destin de DK a été inerprété en tout ça?
SJ – Réponse: Alors, premiérement, on a eu ces inerdictions stupides. Par exemple, quand DK est apparu subitement on a commencé à avoir des inerdictions.

SR – … mais on peut lire dans n’importe quelle biographie de DK que ce groupe était le plus antisoviétique…
SJ – Réponse: Quand on nous acculait, quand on nous talonnait… Par exemple, quand nous donnions un concert à Roussakovo, on faisait venir les voitures pour nous arrêter. Nous avons bien combiné – nous avons y envoyé une personne, cette personne nous téléphone et dit – garçons, restez là, arriver ici c’est dangeureux. On serrait tous en effet. Comment ils le faisaient: alors il y avait la milice, KGB et OBHSS. OBHSS s’occupait de ceux qui vendaient les billets, la milice saisissait des voyous, des alcooliques, des ivrognes (on en avait toujours beaucoup aux concerts), et KGB saisissait des auteurs-saboteurs idéologiques. Sur tous ces points notre réputation était tarée. Bref nous avons une chançons des alcooliques – voilà la milice. Parce qu’on donnait des concerts pour gagner l’appareillage, les billets on les vendait – voilà OBHSS. Et de plus les choses antisoviétiques, parce que il y a un envers et une belle façade. Et puisque nous n’avions pas une façade, nous avions un envers – et voilà la milice et les autres. Une autre affaire était de trouvait une possibilité de les lâcher de quelque maniére une sur l’autre. Alors nous plaisait les kgbistes, parce qu’ils surveillait l’idéoloigie, mais on avait une lois assez intéressante (mantenant ceux qui la rappellent sont peu). Pourquoi avez-vous fait beaucoup d’alboms et ensemble? Dans une situation pareille on avait le principe du fouet et pain d’épice. Un fait ennemi ou bien de sabotage comme ils le croyaient, ce fait dépasse son maximum, puis va un pain d’épice. Si on n’a pas encore dépassé ce maximum on prend le fouet. Tu peux donner beaucoup de concerts, mais avoir peu de registrations, personne ne te connaît pas, alors on peut te donner des taloches. Et quelle stratégie nous avions: enregistrer une tasse des albums, les distriduer, vendre et nous assoire pour attendre. A’ la fin on demande, par exemple, à commandant Petrov:
– “Commandant Petrov! Qu’est ce que vous avez à propos de cette musique rock?” Et il repond:
– “Voilà un DK – un groupe antisoviétique, mais ils ont déjà 20 albums”
– “C’est ça?”
– “C’est ça”
– “Alors puisque 20 albums, dans ce cas on doit faire quelques conversations-négotiations, on ne les fourrera pas ça et là si simplement.” Et de plus si Seva Novgorodtsev a mentionné à BBC, dans ce cas on nous connait à l’étranger, dans ce cas on ne peut pas nous saisir si simplement. Et les kgbistes – ça va, ils négociaent toujours. Mais si nous prenons le Ministère de la culture, les organes de partie, ils inerdisaient franchement, publiaient des instructions, des listes noires. Et comment on défendait les groupes – maintenant je peux le dire, ce n’est pas un secret déjà – on les désorganisait du dedans. Par exemple, on voit que un tel groupe est dangeureux (évidemment c’étaient des experts qui ont écrit tout ça), qu’est ce qu’on fait? On le désorganise du dedans, dans chaque groupe il y a un bipôle (plus – moins), on te dit: “Dima, tu es un guitariste merveilleux, tu n’as pas besoin de quelque Zharikov, ce sont des textes antisoviétiques. Allons à exécuter les chançons folkloriques russes, et toi tu comme guitariste vas à composer!” On faisait ces choses-là tout le temps. Exemples: “Machina vremeni” (“Machine de temps”), “Voskresenye” (“Dimanche”) (jusqu’à présent Romanov et Nikolskiy sont à la baïonnette), ça veut dire qu’on désorganisait les groupes du dedans exprès. Comme ça. Ce n’étaient pas de paperasses. C’étaient des pièces des dossiers bien réeles pour la désorganisation d’un groupe. Encore un exemple – Dima, notre guitariste, subitement Komsomol (union des jeunesses communistes) lui donne de l’argent, à propos comité de ville de Komsomol proprement ,…. Et DK – non, touche pas DK. Une fois j’ai eu une conversation. Un membre de Komsomol me dit au début des 90s: Ecoutes, que fais-tu avec ce DK? Allons à travailler chez nous à Douma d’Etat. Nous t’ envoyons là, à Douma tu feras ton affaire, mais en effet tu a fini IMEM – rock c’est pas sérieux.?!” Ģa veut dire qu’on voulait détruire le projet lui-même.
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SR – à quel Douma?
SJ – Réponse: à celle où sont les deputes. Je parle des 90s. A’ la fin des 80 on n’a pas aucun problème. Alors le rock russe suivait le cours de perestroyka (réorganisation politique et économique des 80s).

SR – alors ça c’est passé aux 90s?
SJ – Réponse: oui, je parle des 90s. Mais tout ça qui s’est passé aux 90s, se préparait à fin des 80s. C’est normal si quelque chose est née, elle va à être préparée avant, on prend un ressource précédent. C’est une lois: ce qu’on voit aujourd’hui, c’est ce qu’est conçu il y a cinq ans. Rien ne se déclare si simplement. Si on avait telles conversations aux 90s, alors ça signifie qu’on le préparait déjà à fin des 80s. Et dans les 90s on disait tout droit: à quoi te sert-il ce DK, allons là. On détruisait le projet. Le projet a sa base. Voilà ces liens, cette base. On a commencé à couper ces liens. On interdisaient ces liens. C’est toujours qu’on peut dire: “Eh… c’est une bagatelle”. J’ai écrit pour “Om” – “fondateur du groupe interdit DK”, mais rédacteur a enlevé la parole “interdit” comme peu signifiante pour lui. Non, c’étaient des choses bien sérieuses. On coffrait en effet. Novikov par exemple, chez nous était Morozov qui a été coffré personne ne sait pourquoi. Il achetait des magnétofones rompus, les réparait, les vendait et on l’a mis en prison à trois ans pour ce fait seulement qu’il réparait les magnétofones lui-même. Et lui chez nous chantait, alors on nous enlevé un soliste. Puis ils ont vu que nous avons trouvé un nouveau soliste, alors ils ont commencé à intriguer contre notre guitariste. C’est comme ça qu’on va à détruire la base. On voit autour de soi quelques hommes de près-de-scène, qui sont quelque critiques, personne ne sait qui sont, des gais lurons, et voilà qu’ils commencent à intriguer. Et ce ne sommes pas seulement nous qui ont eu cette histoire-là. J’ai parlé avec les autres musiciens – la même chose. L’exemple le plus fameux c’est “Voskresenye”. Jusqu’à ce moment on ne peut pas resoudre ce conflit. C’est compris que la cause est là-dedans, que Romanov et Nikolskiy sont à couteaux tires, et c’est bien claire que ce tandem était vraiment fort. Parce que Nikolskiy lui-même est plutôt compositeur, et Romanov est le groupe, et bien sûr Romanov-Nikolskiy est un projet formidable. Il y en a beaucoup d’exemples pareils. C’est pourquoi aux 90s on a fait une tentative pour couter ce ressource de Gorbatchev – les uns envoyer au Douma, les autres – quelque part. Et la musique – enregistrez des disques, albums, voilà DDT, Soukatchev, Tsoy – les héros de notre temps – les personnes qui attendaient les changements. C’est tout. On avait une politique pour détruire ce milieu. Ģa ressemble, ça ressemble beaucoup la situation avec Limonov maintenant. Seulement une chose est différente – le niveau. La musique est la musique, et Limonov est la partie, quelques structures… La même chose à peu près: on coffer une personne non parce qu’elle est mauvaise, mais parce que à l’aide de ce procès quelqu’un veut montrer quelque chose à quelqu’un, quelqu’un prouve quelque chose à quelqu’un, un clan prouve à un autre. Quelque chose se passe là-haut, et c’est une image de ce qui se passe. A’ peu près le même mécanisme on a pris à fin des 80s, au début des 90s.
SJ – Réponse: Écouter la réponse | Charger la réponse

SR – ça veut dire que DK n’existe plus?
SJ – Réponse: Mais comme un projet bien sûr non. Parce que c’est un projet qui peut avoir des ressources remplacés réciproquement. Comme, par exemple, nous avec Vishnya avons fait un album. Il comrenait qu’il participe à un projet. Voilà – au concert (mars 2001 – SR) c’étaient les autres qui jouaient, mais on a conservé le projet.
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SR – Très bien, et s’il est correct de faire des questions de la sorte – quels sont vos plans créatifs?
SJ – Réponse: Voilà qu’on a déjà quelque interpretation de la situation. Si on va à construire une stratégie de dévelopement du projet on avra de questions: qui sera son audience, quel est le niveau (club, salle de concerts, ou bien jouer pour une verre). S’il y a cette auditoire pour laquelle on le fera? Bien sûr après les 90s c’est déjà un problème. Premiérement, une nouvelle jeunesse se déclare, qui écoute une musique électronne, qui… (Ce n’est pas par hasard, que je reprends ce thème). La génération des 80s était une contrélite des 70s, c’étaient des hippies, la jeunesse qui cherchait son sens de vie. Ils voulait pénétrer jusqu’au fond, soit qu’un peu trop peut être. Les 90s sont les autres jeunes qui veulent se distancier de la vie, s’en aller. Ils veulent se cacher, il veulent des keifs. Pourquoi ce problème de la drogue était tellement sérieux. Autrefois il y avaient les droguants, mais le problème on n’en avait pas. Aujourd’hui on l’a, et pas peu que d’alcooloiques. Le sens était divers. Si autrefois les hippies se droguaient pour comme à l’Est s’en aller au nirvana, trouver un nouveau monde, comprendre des choses qu’ils ne voiaient pas, aujourd’hui la drogue est seulement un moyen pour s’en aller de la vie tout simplement. Maintenant si tu à l’aide de l’art cherche d’expliquer quelque chose, alors tu dois savoir que personne n’en a besoin. Tu dois les donner quelque chose pour qu’ils peuvent se distancier de cette réalité. Tout à fait une autre prémisse, un autre vecteur. D’où, à propos, vient-il ce retour de ces anciens hommes de musique comme Lechenko, Kabzon, une renaissance d’ensemble vocal-instrumental, une seconde naissance on peut dire? Et la musique dont on riait, qui était un embellissement de la réalité, on en a besoin maintenant. Parce que plusieurs personnes ont voulu cet embellissement. Comme Berdayev a dit: “…on a eu une épreuve par la liberté …”. On a donné cette liberté et il est arrivé que 80% ont dit nooooon! Nous n’avons pas besoin d’aucune liberté, que soit tsar-père, qu’on prenne des decisions pour moi. C’est de ce fait qu’une telle subculture s’est déclarée, se déclare un itérêt à ensemble vocal-instrumental, aux chançons du type “love-love”, “ma chéri”. C’est show business qui a en vérité du terrain. Ģa n’arrive comme ça, simplement, ça a du terrain bien sûr. C’est compris que quelques clans l’ont usurpé, mais en tout cas on aurait eu les autres clans et serait été la même chose. Telle musique du type de Hendriks-Doors, une musique qui cherche à pénétrer au dedans (DK et toute cette musique alternative sont à ce cours), je ne suis pas sûr qu’on en a besoin. Qui en a besoin, qui y a de l’intérêt?
SJ – Réponse: Écouter la réponse | Charger la réponse

SR – Votre concert dernier est passé en 2001, n’est ce pas?
SZ – Réponse: Oui, mais premiérement, ce concert était gratuit, la place regorgeait de monde, il y avait même une queue dehors. Les organisateurs étaient ahuris eux-mêmes…

SR – Mais pourquoi vous parlez de la non réclamation? Ce fait est une signe de la reclamation, n’est ce pas?
SZ – Réponse: Le marketing pas si jeune, parce que le concert était gratuit, beaucoup sont venus aux listes. Peut être ils sont venus parce que le concert fût gratuit. Bien que très beaucoup sont venus avec les enfants, les vieux qui connaissent DK dès le début. On ne comprend pas pourquoi ils sont venus. Ou se rappeler tout simplement, avoir de la nostalgie. Mais en tout cas en ce qui concerne la musique nous avons réussi. Et concert a eu une grande resonance. Celui qui l’a manqué, puis en regrettait. Mais si prendre se projet comme commercial, ce n’est pas evident. Parce que en tout cas ceux qui sont venus étaient dans sa plus part de la génération anciénne et la jeunesse qui ne sait pas cette langue. Les gens parlent une langue qu’ils ne savent pas. Ces improvisations qu’on croyait autrefois de bon ton sont maintenant de mauvais ton, tout ces “en morceaux”, ça n’intéresse personne aujourd’hui. Tout est change parce que autrefois, quand on avait des instruments mauvais, personne n’avait du keif du son lui-même. On frappait quelques accords et tous meurent tout juste. Et maintenant quand on a tous ces instrument de chic, les gens ont cessé savoir jouer. Voilà un exemple. Autrefois il y avaient des guitares basses qu’on faisait soi-même sans tochettes et on ne formait à la fin le manche. Jouer et non “touchetter” d’une guitare, qui ne forme en effet, était possible seulement si la personne était très bien instruite musicalement, elle devait être très musicale. Et maintenant – du son et c’est tout. Tout ces groupes de “Naché radio” comme “76”, “Bi 2”, ont seulement un bon son de qualité, et non de la musique elle-même. Là, on n’a pas ce qu’on nomme la musique, n’a pas l’effet, n’a pas la magie, on a seulement du son. Les personnes qui croient que tout ça est rare et difficile, elles bien sûr prend du keif. Mais quand un musicien sait que c’est seulement une guitare chère, ou un truc cher, alors il n’y a rien de personnel ici, il n’y a rien de ce qu’une personne doit montrer, de ce qu’elle sait faire… De plus je ne dit rien de la conception du monde – on n’a rien de ça. Et autrefois c’était important. D’où prend-on toutes ces traditions des conserts acoustiques? Tous s’intéressent de ça, c’est comme lire un livre. Volà- volà- volà- volà comme il voit ce monde, c’est intéressant, peut être et moi je réussirai à voir quelque chose, quelque chose que je ne savais pas. On avait de la curiosité à ces faits. Et maintenant on n’a plus. Je voit une intention en ça. Le pouvoir moderne n’utilise pas ce ressource, ou bien ne veut pas l’utiliser. C’est pourquoi ce n’est pas réclamé encore. La reclamation, elle est aussi importante. Parce que ici aussi doit être quelque aspect de la propagande et de la réclame.
SJ – Réponse: Écouter la réponse | Charger la réponse

SR – Cette votre participation au destin des musiciens différents comme par exemple Letov, “Vesseliye kartinki”. DK était une sorte de la forge?
SJ – Réponse: C’est exactement pourquoi on a baptisé le projet Maison de la Culture! Youra Orlov jouait chez nous (celui qui est Kopernik), Sokolovskiy, Va-Bank était dès le début avec nous, nous avons enregistré un disque avec Sklyar. Quelle idée que j’ai eu. Le rock c’est une musique internationale, il c’est déclaré comme une réaction du folklore urbain aux chançons faites professionnellement, aux franks sinatras, à Elvis Prasley, à tout ce chargeur fort de jazz qui jouait et chantait professionnellement. Il y avait toujours une distance parmi un auditeur (user) et un artiste, qui est là-bas sur scène dans quelque part. Et folklore existait quand on chantait pour soi-même. La musique de rock s’est déclaré comme une chose qui allait à détruire cette distance, qui allait à montrer que la personne qui chantait n’était pas diverse de toi. On faisait un imidge des Beatles, des Rolling Stones en utilisant la même chose – nous sommes comme vous. Et le ressource de cette musique était populaire. Urbain, bien sûr, mais en tout cas populaire. Tous ont compris que les gens peuvent se divértir eux-mêmes. L’idée du rock (c’est pourquoi elle n’était pas acceptable) était que nous-mêmes pouvons faire tout pour nous-mêmes, nous n’avons besoin de personne. Comme le protestantisme. Il y avaient des ouailles, des pretres catoliques, et voilà qu’on dit – le Reigne du Dieu est dedans de nous! Nous nous passons de vous. Nous-mêmes! C’était à ce flot que le rock s’est déclaré. C’est votre idéologie, voilà la nôtre. Vous nous dites quelques bêtises, et nous pouvons nous mêmes. Nous créerons une subculture, où seront nos valeurs de nous. Telle était la base de la creation de cette musique chez nous et à l’étranger. Et, à propos, en Russie elle doit se déclarer dans la même maniére, non comme une imitation des Beatles (tout ce que faisaiet “Vesseliye rebyata”, tout ces ensembles vocal-instrumentaux c’était l’imitation de l’Ouest, à une différance seulement ils versaient dans ce vaisseau le contenu soviétique, comme on disait, de l’amour-là, de la-la-la etc), mais ici globalement le fait doit être fait selon les mêmes principes. Groupe DK est la Maison de la culture: dans chaque quartier il y a des maisons de la culture des fabriques, dans chaque maison de la culture il y a un coin rouge. Là les gens se réunissent, achètent du vin de Porto et jouent les uns pour les autres. Et ne chantent pas les chançons des compositeurs russes, mais de la cerise, de Masha, presque des malfaiteurs, mais pas des malfaiteures, exactement des perrons. Ģa c’est le terrain pour cette nouvelle culture de rock, qui doit avoir ses racines dans notre milieu, et non aller des Beatles. Les Beatles ont une autre langue musicale. Prenons une musique anglaise – on y sent l’harmonie qui vient de leur propre culture. Et parce que nous n’avons pas notre tradition musicale (Glinka a emprunté tout aussi), c’est pourquoi on a eu sa propre tradition – pentatonique, etc.
SJ – Réponse: Écouter la réponse | Charger la réponse

SR – je vous interomps… Et vos racines musicales doivent être au contraire dans une chançon des malfaiteurs, populaire, pas vrai?
SJ – Réponse: Bien sûr non. Ce thème est très difficile. Nous n’avons plus un état national, comme en toute l’Europe, mais d’empire. La force de chaque empire est le ressource d’empire, le ressource de pouvoir. Quelle est la force de l’Amérique? Le dollar, les devises. Quelle était la force de l’empire que l’Angleterre faisait? Le principe économique (c’est toujours le principe de tout le protestantisme, Max Veber et les autres, ça veut dire que les pays protestants ont leurs forces dans les banques, dans le pouvoir économique), on avait l’Inde, l’Australie, et à première vue on ne voyait aucune pression. Quelle est la base de n’importe quelle empire – le ressource de pouvoir. Quelle était la base de l’empire soviétique? La force, l’armée. Pendant le période de Brejnev 80% de la production était pour l’armée, pour tous ces chars. Fini – le ressource est fini, notre armée est dans un cul, tout est détruit, cette empire aussi. Si on’a pas de ressource de pouvoir, une empire ne peut pas exister, c’était ça qu’on a eu. Parce que nous avons un état d’empire, alors nous aurons une chaudière éthnique. Et parce que une chaudière éthnique n’a fait rien (on n’a mélange rien – maintenant on l’a déjà reconnu), on a comme le résultat un pâté feuilleté. Il y en a turques, finnoises, des Mordves (les racines)… C’est compris que la pentatonique et toutes ces racines orientales, tartars, ou pour mieux dire de Touva (ce chant de gorge de Touva – la pentatonique pure). Ce que nous applons intonation “ourlique” c’est le chant de gorge de Touva. Bogatikov, Kobzon. Ecoutez les vieux croyants c’est le chant de gorge pur de Touva. Il y a quelque substratum éthnique qui est la base de cette secteur de la musique. Une musique de malfaiteurs. Si nous regardons nos malfaiteurs, beaucoup d’eux ont des traits de visage turcs, ils sont tous un peu Tartars. Il y a un autre type des gens – un substratum finnois. Aussi il y a un substratum russe, ce qui était originalement russe c’étaient les racines suédoises, européennes. Alors, la langue harmonique de la musique russe, elle est totalement diverse. Sa base n’est pas la pentatonique. En effet il y a beaucoup d’unissons, mais son harmonie est très intéressante. Encore Troubetskoy écrivait de la presence de ces trios substratums que nous avons. Et c’est pourqui sur l’exemple de notre musique même on peut voir d’où croissent les pieds. Si à une personne plaît le genre de “chançon” (musique de malfaiteurs – trad.) on peut lui donner tout de suite l’enregistrement de Kazan. On voit subitement que la personne pense musicalement dans cette maniére. En somme il y a beaucoup de style divers dans la musique chez nous, et elle (cette musique) n’est pas homogène. Il y a une autre musique et elle résonne d’une maniére totalement autre. Par exemple, le groupe “Vozvraščeniye” a pris une maniére des joueurs de gusli. On l’a bien note chez “Pesnary”. Ils compennent “populaire” de sa maniére propre. Et le perron s’est déclaré aussi comme ça. Le perron est aussi verbeux. Il y a le style de perron un peu de malfaiteurs, mais il y a encore les chaçons de perron du type d’estrade, où l’harmonie est un peu diverse, ressemble le twist. Nous-même l’aspect de malfaiteurs dans les chançons le tranchions. Moscou s’est déclarée comme une place de rencontre de trois élites. La même chose dans la musique – en Moscou se sont réunies ces trois traditions éthniques. Et folklore urbain, il est aussi comme ça. C’est pourquoi à DK nous utilisions cette langue harmonique de Moscou… Et formellement nous avons tous les trois de ces substratums. Et en tout cas cette chançon de perron, d’adolescent a les autres harmonies que celle de malfaiteurs.
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SR – Et si demander à quel style jouait le DK?
SJ – Réponse: Ce n’est pas un style, c’est un fait, qui a été reconnu dans tout le monde, un ci-nommé Conceptualisme de Moscou. A l’exeption de l’avangarde prolétarien des 20s (du siécle dernier), la seule chose que nous avons créée pendant la période soviétique (des courants d’art), et qui a été reconnue dans tout le monde c’était le conceptualisme de Moscou. C’est un art purement conceptuelle, où il y a un problème, et ce problème devient une tâche la plus importante d’un peintre. Exemple – Sorokine, à qui, à propos, plaisait toujours le DK, et c’était lui qui a fait notre connaissance avec Serguey Letov encore au début des 80s, il était écrivain-conceptualiste. Sorokine est un art purement conceptuel. Une langue musicale est à la seconde place, là le plus important est conceptualité, le plus important est de créer un sorte de conviction idéologique prise pour la base. La conviction idéologique dans l’art soviétique était cachée sous une sorte d’effet artistique. Et dans le conceptualisme cette conviction idéologique pénétre de quelque maniére et devient nue. À nulle part on n’avait cette sorte d’art. Cet art seulement nous l’avions. Il y avait un conceptualisme allemand original mais notre conceptualisme soviétique qui usait en qualité de ressource, non plus précisement qui était un parasite sur notre double conscience: il y a une idéologie officielle, une façade, il y a une réelle. Comme le rouble – on avait de roubles bien divers: convertibles et non convertibles. Comme ça était notre cnscience – divisée. Dans tout le monde on vit , on choisit le gouvernement, qui défend les intérêts des citoyens, et chez nous l’état est de soi-même, nous sommes de nous-mêmes. Des liens certains se déclarent parmi nous et l’état, qui ne disparaissent pas personne ne sait pourquoi.Cette conscience triple commence à créer quelque chose de son, son produit créatif, dans lequel tout ça se trouve. Cette triplicité, tortueusité, ce marasme, absence de copyright ou plagiat (un slogan “l’art appartient au peuple” – ce n’est qu’une licence pour plagiat). Tout ce monde est en sa conscience. Qu’est ce que c’est que DK? C’est produit de sa conscience.
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SR – un album le plus fort où on voit ce conceptualisme plus possible clairement?
SJ – Réponse: mais, ils sont tous les conseptualistes.

SR – et ces albums sont-ils égaux selon l’évolution du conceptualisme?
SJ – Réponse: On a eu de l’évolution. Les ressources sont divers. DK est un projet conceptuel bien sûr. Mais les ressources sont divers et c’est pourquoi quand des gens nouveaux viennent à ce projet, ils ne comprennent pas toujours ce qu’ils font eux-mêmes. On même a besoin qu’une personne ne joue pas du tout. Voilà notre Vitya, chanteur, travaillait comme nettoyeur au dépôt №2 des trolleybus. Il a terminé école professionelle avec un diplôme à notes pleines. Il était un musicien mais travaillait comme nettoyeur, se pavanait… c’est alors qu’il était en verve (c’est avec lui que nous avons enregistré pour le DMB). Mais puis, quand il a compris sa mission, qu’il est un musicien de rock tout ça est disparu. Authentisme est la concordance avec soi-même, le type correspond au prototype. La traduction la plus exacte est autocorrespondance. Tous les éléments de cette construction doivent être authentiques, dans ce cas on aura de l’effet. Par exemple quand Letov joue avec Vitya à DMB (ils faisaient des concerts ensemble), toute l’auditoire était en fureur de joie. À propos les concerts eux-mêmes se passaient dans les studios des peintres-conceptualistes. Ils savaient cette langue, comprenaient tout ça, et, bien sûr, se merveillaient de l’absence de la distance. Exemple. Une chançon de malfaiteurs d’un criminel. En effet la chante une personne ordinaire (les criminels chantent les autres chançons), ce gars fait un tough gay. Il romantise la situation, bien que le milieu consiste des criminels. Une personne a égorgé trois, a détroussé quelqu’un, a tué à coups de hache, mais ce gars représente un tough gay! Qu’est ce que dans ce cas un truc conceptuel? Le truc est de représenter le tough gay jusqu’à la fin. L’idée de Sorokine: un roman soviétique, écrit jusqu’à la fin. Dans les romans soviétiques il y a des réticences, et lui, il veut le fair jusqu’au but. On doit faire nu le pivot. Si chez Dostoyevskiy la vieille-usurière meurt de la hache, et roman sovétique qui en appelait aux rapports de production et au plan, on aura un horreur, un cauchemar. Ilya Massodov (un écrivain), est allé ancore plus loin, il a fait entré dans tout ça un élément ésoterique, que tous sont des vampires. Je crois que c’est un pas en avant. DK est la même chose. Cette personne ordinaire – si elle fait des vers pour une chançon d’un malfaiteur, en ce cas il doit présenter ce malfaiteur comme une personne réelle, qui est déjà au prison depuis de 15 ans, ça veut dire qu’il a tué à coups de hache trois personne… Et voilà Vitya chante: Une personne, je l’ai tuée à coups de hache, une autre je l’ai sciée, voilà que je suis bon et tough. Tous rient à se tordre. C’est compris que ce n’est pas une chançon réelle, pas une chançon de malfaiteurs russe, mais dans le même temps c’est authentique. Ça veut dire qu’il présente un héros qui existe. Notre conscience soviétique ne disait pas jamais toute sa pensée. Ça signifie qu’on comrend qu’il est un esclave de la partie, mais on n’en parle pas. Te rappelles-tu: “nous faisons semblants de travailler, ils font semblant de payer”. C’est exactement ce “faire semblant” qui disparaît au conceptualisme, tous vont jusqu’à la fin. Par exemple si on donne un malfaiteur c’est jusqu’à la fin. Si on donne une chançons soviétique, c’est du cabinet souillé, des fécaux, des modulations d’un ton plus haut, ça c’est une chançons soviétique avec le contrepoint, parce que si tu as travaillé avec eux, tu sais qui sont des laboukhs (labat – puer, boukhat – se griser – trad), des ivrognes, des sans-domiciles naturels. BAM, BAM! C’sont des sans-domiciles qui nous appellent à BAM (grande ligne magistrale de Baycal-Amour en Sibérie, une construction gigantesque – trad)! Qu’est ce que c’est que notre acte conceptuelle? Nous chantons une chançon soviétique d’un sans-domicile. Que quelqu’un a “nuisé” là-bas, mais tout ça avec voix: “La-la-laaa”. Tous ces la-la, ces attaques, ça c’est une acte conceptuelle. C’est clair que le pouvoir a compris tout ça comme un outrage à lui-même. Qu’est ce que c’est qu’une provocation de conceptualisme? Le conceptualisme provoquait le pouvoir. En principe il n’y a rien dans la structure elle-même de toutes ces choses-là, mais le pouvoir a compris qu’il est comme ça et commence à s’enrager. Une personne ordinaire est à prison, elle veut être romantique. Bien sûr elle a détroussé, a égorgé, mais en tout cas elle veut être aimée. Comme le pouvoir. Il veut être aimé. Mais quand on dit: “Je t’aime”, de la part d’un sans-domicile ça ne plaît pas. Je n’ai pas besoin de l’amour de ceux-ci, j’ai besoin de l’amour de ceux-là. Ce truc-là – porter quelque conscience jusqu’à la fin. Bref la foi dans tout. Ici nous avons Lenine, Brejnev. Nous comprenons qu’il y a dans quelque part quelque Lenine, mais nous faisons semblant de l’aimer. Et t’imagine une situation quand Lenine c’est une chose sainte, ou Leonid Ilyitch, … voilà moi qui aime Brejnev… et une personne lui écrit comme ça. Et tous croyent cette personne dangereuse.
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SR – Y a-t-il la suite de tout ça aujourd’hui? Quelqu’un le fait maintenant?
SJ – Réponse: Je crois que non. Le faire maintenant ça signifie de le répéter. L’art peut peut se déclarer pour une fois seule. C’est la même chose si dessiner de nouveau le “Carré noir”. Y a pas de sens de le faire de nouveau. Mais aujourd’hui il y a la base pour ça. Par exemple, toute la notre élite est de viande. On investit non à la science, à l’art mais à la viande. De quelle maniére qu’ils pensent? Comme ça – je lui flanque une gifle, voilà je suis un tough gay. Non celui qui inventera un nouveau programme de computer, mais tout simplement celui qui flanquera une gifle.
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SR – Êtes-vous producer pour quelqu’un?
SJ – Réponse: Je ne suis pas un producer direct. Il y a des causes. Je suis un producer pour mes aibums, parce qu’il le faut, parce qu’il faut faire un mastering, faire le son. Qui est-ce un producer? – c’est une personne qui est responsable du produit au sens strict du terme. Bien sûr on doit faire tout lui-même. Comment ça se fait-il? – chaque composition musicale a du chien musical. Avec un son divers on peut sentir ce “du chien” et on peut non pas. Par exemple, beaux sont la musique de deux guitares, un bas, un texte intéresant, ou bien quelque stylization. Tout ça doit être organisé à l’aide de técnique. À l’aide de compression, de compression compliqué, de rivers, tout ça doit être bien compose. En qualité de producer tu sais que par exemple ici est intéressante cette chose-là. Chaque élément a son “du chien”. Le but d’un producer est d’organiser tous ces “du chien”. C’est pourquoi bien difficile de producer les autres groupes. Soit il organize son propre groupe, soit il se met d’accord avec l’auteur de ce qu’il veut, soit qu’on sait ce qu’il veut. Prenons pour exemple le “Grajdanskaya oborona”. On ne doit pas y améliorer le son. Nous avec Letov avons mit un maximiser, avons amélioré la dynamique du son … on a perdu le groupe parmi les autres. Qu’est ce que c’est que “Grajdanskaya oborona”? C’est un son étouffant, serré, compressé de plus, sans la dynamique. Voilà un keif, la sensation de l’anarchie , qu’on peut sentir à l’aide de cette sorte du son.
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SR – Le terme de pank russe a-t-il le droit à vivre? On dit que “sto GrOb” est un pank russe, notre originel.
SJ – Réponse: Non bien sûr, ce n’est pas un pank tout à fait. Pank russe ce sont les chançons des malfaiteurs. Au sens strict du mot ce sont les vouyous, qui se positionnent. Une personne ordinaire qui chante c’est justement un vouyou positionné. Ça signifie qu’un vouyou ne se croit pas un vouyou. Et une personne qui comprend qu’elle est un vouyou c’est un pank. Comme le style. Un vouyoutisme qui se positionne. Je crois que la “Radio chançon” est une chaine du pank russe. Un pank à l’est est à Sex Pistols, c’est là qu’on le croit un pank, et chez nous ce n’est pas un pank! Ici c’est une sorte du rock anarchique, du plan gauche extreme, l’anarchie c’est une mere de l’ordre, mais en tout cas c n’est pas un pank.
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SR – Est-ce vrai qu’on dit que c’étes vous qui avez inventé les termes de nouveau Russe et de rock russe?
SJ – Réponse: Oui, c’est vrai. Nouveau Russe était un programme pour notre partie. Parce que avant que Limonov a fondé la partie nationale-bolcheviste, il y avait une partie nationale-radicale que nous avec Limonov avons fondée. À troisiéme jour cette partie s’est divisée en radicale-droite et nationale-bolcheviste. Pendant que cette partie existait nous avions un programme. Il y avait dans ce programme une thèse – une Russie nouvelle avec les Russes nouveaux, une idée d’une personalité nouvelle, une idée ésotérique, quand une personne meurt dans le monde vieu et renaît dans un nouveau. Les nouveaux Russes, les Russes, ils doivent comme les Juifs marcher leurs 40 ans, ils doivent se disperser premiérement. Il ne peut pas être un Russe d’une personne soviétique. Ils doivent premiérement se disperser, souffrir tous ces peines, comme sur un album de DK il y a une image d’Hermes. La mère, la matiére doit remettre au monde une personne nouvelle, elle doit venir du chaos. Un nouveau Russe n’est pas ventru, tout ça on l’a fait vulgaire plus tard. Mais cette phrase est notre. Rock russe était un nom du magazin que je publiais.
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SR – Quelques conseils aux jeunes. Quelles sont les erreurs à éviter, que doit-on faire, que non?
SJ – Réponse: Premiérement plus de registrations. Enregistrer même les repetitions du tableau de commande, enregistrer les ébauches, bref on doit écouter soi-même. Maintenant on fait beaucoup de fautes parce qu’on n’écoute pas soi-même. Second, faire de l’enregistreur de son. C’est déjà une règle que tous les enregistreurs de son très bien payés ne sont pas aussi professionels. Il faut s’enregistrer plus, s’écouter plus, travailler soi-même comme un artéfacte. Non seulemeny que tu joues et c’est tout, mais produire un produit fini comme un pain long. Ta musique est un pain long, et tu vois toi-même que ici il est aigre un peu, là sale à l’excès un peu, et sachant toutes ces choses tu marches en avant bien sûr et c’est le plus important. Mais aux jeunes ça ne plaît pas. Je l’ai compris à un festival. Jouer, keifer aux concerts, mais enregistrer – nooon, fiiiii, – argent! Quel argent? Enregistre du tableau de commande et c’est tout. Il y a même les enregistrements du tableau de commande d’une qualité plus haute que des studios. À propos, j’ai consillé alors au groupe “Rada et ternovnik” de faire leur album de leurs vieux enregistrements. Cet album était même mieux que les ordinaries, parce que là la musique était toute vive, plus naturelle. Parce que toutes ces choses-là sont très delicates. Cela est pour les jeunes: Enregistrer soi-même plus, écouter soi-même plus.
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SR – Qui est maintenant un point de repère dans la musique?
SJ – Réponse: C’est une question de gout. À moi, me plaît le groupe “Spoutnik” par exemple. Et en somme on doit retourner aux harmonies des 60s. Formellement retourner aux harmonies compliquées des 60s, à ce jazz en retard, à ce jazz compliqué. Parce que les 70s, les 80s, toute la musique pop évolutionnaient au flot des bars, au pentatonique. Et il faut reprendre ces accords compliqués de jazz, plus délicats, les harmonies plus concretes. Il est temps déjà de laisser cette pentatonique. Pour moi Dobrynine est un symbole de toute cette pentatonique soviétique. Et bien sûr on doit faire les textes avec plus de sens. On doit comprendre qu’il ne faut pas écrire quelque absurdité. Le rock russe est lié avec la literature. Il y a des avantages de la langue russe, qu’on doit utiliser. C’est clair que les compositions russes sont plus intéressantes pour les auditeurs russes que la musique anglaise. C’est aussi un ressource. Bref retourner aux 60s, bien que quelqu’un puisse être mécontent de tout ça.
SJ – Réponse: Écouter la réponse | Charger la réponse

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